On dit que 97% des investisseurs en bourse finissent par perdre de l’argent sur le long terme. Mais les autres gagnent… beaucoup.

Chaque univers hostile possède ses propres règles de survie, et bien évidement il est difficile de les maîtriser tous. Pour cette raison, quand j’ai évoqué la question de la survie par l’argent (car c’est l’un des facteurs qui manque à la survie de nombreux individus sur la planète), je préfère faire appel à un spécialiste : Sylvain ( http://www.en-bourse.fr/ ). Depuis qu’il s’est spécialisé dans la thématique, il est devenu l’un des traders les plus prometteurs que j’ai jamais pu rencontrer.

Voici sa participation au projet guide-de-survie :

Lorsque mon ami Maryan m’a dit qu’il traitait sur son blog de stratégies de survie face a des situations hostiles, vous n’auriez pas immédiatement pensé aux échanges financiers ! Et pourtant, la spéculation mérite amplement sa place dans la liste des environnements hostiles.Trader pour compte d’investisseur, je vous invite à me suivre. Ce guide va vous préparer la prochaine fois que votre banquier essaye de vous enfumer, et vous apprendre à mieux gérer vos investissements.

Qu’est ce que la bourse aujourd’hui, REELLEMENT ?

Une foire d’empoigne

Derrière l’aspect classe et guindé du milieu (that’s serious business vous comprenez), c’est une vraie foire d’empoigne. C’est pourquoi on appelle ça le marché !La bourse, ou plutôt devrais-je dire les bourses (il y en a une voire plusieurs par pays), sont des lieux régulés de création et d’échange de valeurs mobilières. Mais c’est quoi une valeur mobilière ? Ce sont des actions (parts) et obligations (dettes) d’entreprises. Mais on y « trade » (qui veut dire échange en anglais) aussi des monnaies, des matières premières, des indices de groupes de valeurs (comme le cac 40)…et plus généralement n’importe quoi qui peut être coté, et dont la cote peut fluctuer avec le temps.

Il existe d’ailleurs des choses bien plus exotiques encore (les fameux produits dérivés si décriés pendant la crise).

Un champ de bataille sans pitié avec différents types de protagonistes.

  • Les entreprises viennent y chercher du capital auprès des investisseurs. La bourse est aussi une entreprise qui se charge de créer des titres et les mettre sur le marché.
  • Les investisseurs achètent des titres de sociétés dans l’espoir que celle ci va croitre comme annoncé et ainsi profiter de dividendes annuelles (les intérêts sur la dette). Si la part achetée est très importante, ils siégeront au conseil d’administration et possèderont un pouvoir décisionnel plus ou moins important. (C’est pour cette raison que le fondateur d’une entreprise peut se faire virer par son propre conseil d’administration, comme on voit souvent dans les films).
  • Les traders sont les spéculateurs. La croissance sur le long terme d’une entreprise ne les intéresse pas spécialement, ils profitent seulement de mouvements du marché à court ou moyen terme, aussi bien d’une hausse que d’une chute. Souvent ils n’achètent même pas les titres et misent entre eux sur le futur de la courbe (ce sont les CFD : contract for difference). Leur activité est plus risquée que l’investisseur mais plus rentable. Ils ne craignent pas ou peu les « crises », ce sont pour eux de belles opportunités de gagner de l’argent en vendant à découvert. Cependant les crashs violents sont dangereux pour tout le monde.
    Les traders sont soit institutionnels (les banques, les fonds d’investissement) soit freelances, ou encore particuliers (les « boursicoteurs »).
  • Les market makers permettent à la bourse de fonctionner. Ils mettent en liaison tous les acteurs cités. Ce sont les courtiers, les fournisseurs de plateformes informatiques ou tout autre solution d’accès et d’analyse du marché. Ce sont donc les seuls qui ne perdent jamais d’argent en bourse !

Le choix des armes

Basiquement, vous n’avez que le choix entre investir ou spéculer, mais de différentes manières.


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  • Investir c’est placer son argent sur le long terme dans une valeur (action, portefeuille…) en laquelle on croit, de préférence matures (créées depuis longtemps). Vous possédez ce que vous achetez, et s’il y a lieu touchez donc des dividendes ou des intérêts. Evitez les introductions boursières, incertaines, peu liquides, et sensibles à la spéculation, ou les produits financiers « nouveaux ».
    Cela s’apparente à un plan d’épargne classique, plus risqué mais plus rémunérateur.
  • Spéculer, ou trader, c’est miser a court terme. Parce que vous avez une bonne info, ou fait une analyse graphique sérieuse, vous pensez que le cours a une force ou une faiblesse temporaire et vous voulez en profiter. Pour éviter des frais de commission trop importants, vous ne possédez pas réellement la valeur (ce sont les CFD, les Trackers, ou autres produits dérivés).

Ce qui fait vraiment bouger les cours

On entend souvent dire qu’une action monte ou descend selon si une entreprise se porte bien ou mal. Et que par conséquent, le cours va se négocier à la hausse ou à la baisse. C’est partiellement faux. Il n’y a qu’une seule chose qui fait bouger les cours, c’est la différence entre l’offre et la demande. Celle ci peut être conditionnée par l’état perçu de l’entreprise certes, mais ce n’est qu’un facteur parmi tant d’autres.

Retenez cette règle d’or :
S’il y a plus d’acheteurs que de vendeurs (la demande est supérieure à la l’offre), les vendeurs ont le pouvoir, ils haussent donc les prix, le cours monte.
S’il y a plus de vendeurs que d’acheteurs (l’offre est supérieure à la demande), les acheteurs ont le pouvoir, ils baissent donc les prix, le cours descend.

Qui gagne et qui perd à la bourse ?

Les plus sceptiques avancent que jusqu’à 97% des investisseurs en bourse finissent par perdre de l’argent sur le long terme (la somme totale des gains réalisés et en cours est inférieure a la somme total des pertes). A contrario les courtiers, lorsqu’ils y sont contraints, révèlent les statistiques de leurs clients qui présentent un taux d’échec plus modéré, aux alentours de 65%.

Ces chiffres ne veulent pas dire grand-chose, si ce n’est que tous s’entendent pour dire qu’il y a plus de perdants que de gagnants a la fin de la journée. En réalité il faut aller plus loin et décortiquer les méthodes et moyens des différents participants :

Les gagnants

  • Les banques et fonds d’investissement, leurs traders encaissent des commissions quand ils font gagner de l’argent à leur clients, mais ne sont pas tenus de les rembourser quand ils leur en font perdre… Leur profil est donc gagnant sur le long terme (sauf quand ils enfreignent la loi ou les règles internes de l’entreprise, cf Jérôme Kerviel ou Gordon Gecko  ).
  • Les market makers comme on l’a vu précédemment.
  • Les gros clients auront les moyens de se payer des gestionnaires avisés, et ceux-ci seront d’autant plus motivés à faire fructifier le capital.
  • Certain traders freelance et particuliers. Ce sont les seuls dans la liste à réellement risquer leur chemise. Parce qu’ils sont talentueux, disciplinés ou parfois chanceux, la bourse les rémunère voire les fait vivre.

Les perdants

  • Les clients des banques ayant des comptes petits à moyens sont les dindons de la farce. Ce sont eux qui rémunèrent tout les gagnants. Et oui, tout cet argent gagné doit bien venir de quelque part, il n’est pas créé ! Quand votre petite OPCVM gagne, la banque se sert au passage, mais quand elle perd, vous êtes seul.
  • La plupart des « boursicoteurs». Spéculer au jour le jour est plaisant, voire addictif,  tout comme le jeu. Mais la maison gagne presque toujours lorsqu’on traite ce sujet en dilettante.

Vous voulez sans doute savoir comment vous retrouver du bon côté de la barrière ?

Sylvain vous donner  les solutions dans la seconde partie de son article : Comment réussir en bourse, sans langue de bois (buy the bull, not the bullshit)

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